Robert Gall était le père de France, était un chanteur, co-fondateur des Petits chanteurs à la croix de bois, et un des paroliers pour Edith Piaf, Hughes Aufray, Marie Laforêt, et Charles Aznavour, etc. Alain Goraguer était un musicien de jazz et avait un orchestre qui accompagnait France dans ces enregistrements et il faisait les arrangements. Elle était la meilleure des filles yé-yé, pas juste en apparence mais dans sa voix, ses chansons, et ses mouvements sur scène, et était extraordinaire autant avec le jazz qu'avec la chanson populaire plus typique. Sa meilleure période était les années '60, la plupart avec Philips ('63-'68), un véritable âge d'or, le sommet de sa carrière, sa fleur de l'âge. C'était supérieur musicalement et vocalement, avec une quinzaine de chefs-d'oeuvre, incluant Sacré Charlemagne, son premier grand succès. Elle avait toute une foule des meilleurs compositeurs français de l'époque (Alain Goraguer, Georges Liferman, Gérard Bourgeois, Joe Dassin, Jacques Datin, Jean-Pierre Bourtayre) et paroliers (son père, Pierre Delanöe, le duo Frank Thomas et Jean-Michel Rivat).
Pense à moi, '63, musique de Jacques Datin, texte de Robert Gall.
Jazz à gogo, '64, musique d'Alain Goraguer, texte de Robert Gall.
Le coeur qui jazze, '65, musique d'Alain Goraguer, texte de Robert Gall ; c'est probablement ses frères qu'on voit dans la 1ère photo.
Le temps du tempo, '68, musique d'Alain Goraguer, texte de Robert Gall.